Raisons d’être et idées fondatrices

Pathologies et affections féminines banalisées

Pour de nombreux maux féminins, les symptômes et la gravité sont souvent méconnus et pourtant à l’origine d’une aggravation des inégalités hommes-femmes dans la société, en raison de leur impact social et économique.

Confusion sémantique

Derrière certains maux minimisés par la société se cachent des pathologies réelles, en manque de reconnaissance comme l’endométriose.
A l’inverse, certaines conditions féminines liées à de simples étapes de la vie d’une femme comme la grossesse ou la ménopause souffrent d’être stigmatisées au même titre que des pathologies.

Sous-diagnostic et mythe des traitements de confort

Peu connus ou reconnus par les patientes elles-mêmes, leur entourage, la société, et même par les professionnels de santé, ces maux sont d’ailleurs souvent également sous-diagnostiqués.
En conséquence, les traitements existants sont considérés à tort comme des traitements de confort, dont le bénéfice pour les patientes est minimisé.

Manque d’études

L’accès au marché des thérapies, l’accès aux patientes à des soins possibles manquent de pouvoir s’appuyer sur des études épidémiologiques ou à quantifier le fardeau de ces affections.
Diverses initiatives et outils d’information ou de diagnostic développés par des associations, chercheurs ou autres acteurs du monde de la santé existent mais il est souvent difficile d’évaluer l’impact qu’ils auraient s’ils étaient déployés à grande échelle.

Difficulté d’évaluation de la qualité de vie

Comme le souligne la HAS[1] : « la qualité de vie est un élément important à prendre en compte dans l’évaluation des produits de santé. Mails il importe de disposer de données de bonne qualité méthodologique, ce qui est rarement le cas ». Les professionnels de santé et les patientes elles-mêmes manquent de connaissance et d’éducation pour pouvoir évaluer l’amélioration de la qualité de vie, pourtant essentiel à la poursuite ou au succès d’un traitement.


[1] Haute Autorité de Santé, Evaluation des technologies de santé de la HAS : place de la qualité de vie. 2018

Mission

Notre mission est de favoriser la reconnaissance, la compréhension, la prévention et une meilleure prise en charge de toutes les conditions, affections ou pathologies affectant la qualité de vie des femmes de tout âge, qui sont souvent banalisées et manquent de légitimité.

Notre approche

Objectiver le fardeau de santé publique réel et genré des pathologies féminines et l’impact de l’accès plus généralisé à des outils et traitements

Rationnaliser toute l’énergie dispersée sur un sujet en apportant de la méthode aux différentes initiatives existantes

Créer des outils politiques chiffrés pour être plus impactants

Mécènes